Jusqu’au 5 janvier 2025, les Bassins des Lumières présentent leurs prochaines expositions immersives dont celle consacrée aux maîtres hollandais « De Vermeer à Van Gogh, les maîtres hollandais ».
Génie des peintres du nord
Cette création numérique présente le génie des peintres du Nord à travers une véritable immersion dans une peinture authentique, au plus près de la nature et de ses sujets. Les bassins monumentaux offrent un écrin à la rêverie le long des canaux flamands. Le public évolue dans la réalité du quotidien, sur les pas des grands maîtres qui abordent l’ordinaire de façon extraordinaire.
Peindre la lumière et son atmosphère, tel est le fil rouge du parcours. Directe ou tamisée, froide ou solaire, la lumière révèle les façades et l’intimité des foyers. Le visiteur prendra les voiles pour accoster dans les cités et flâner dans ce climat vermeerien où les habitants nous invitent à entrer dans la toile. Vermeer, tel un cinéaste, choisit son cadre et met en scène un univers en suspens. Ses toiles sont comme des synopsis qui ouvrent les voies d’un mystère presque hitchcockien, où le spectateur fait partie de la mise en scène.
Roi du clair-obscur, Rembrandt invite ensuite à l’introspection. La nuit s’installe au cœur des cathédrales, immergeant le visiteur dans une atmosphère spirituelle entourée de sujets bibliques. Portraitiste hors pair faisant preuve d’un puissant réalisme, c’est sa Ronde de nuit qui ferme la marche des portraits en apothéose. Du royaume des dieux d’Abraham Bloemaert aux étendues gelées d’Hendrick Avercamp, en passant par la mer d’Hendrick Cornelisz Vroom jusqu’à la taverne festive de Jan Steen, l’exposition nous projette dans ce monde hollandais si fascinant.
Van Gogh, digne héritier de cette génération du XVIIe siècle, nous emmène finalement sous le soleil et la lune du Sud. Son pinceau vif et émotif sculpte la matière et sublime à son tour les paysages, les autoportraits et les natures mortes. Comme un bouquet final haut en couleur, le visiteur se voit entouré d’une peinture nocturne et onirique, jusqu’à perdre pied dans les étoiles.
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Extrait dossier de presse © Culturespaces