Elément incontournable à l’équipement de la cuisine, la hotte est proposée dans une multitude de modèles, de formats, de matériaux et de prix. Au-delà du design, il faut favoriser son efficacité. Ensuite, toutes les envies sont permises ! Indispensable à maintenir un air sain en supprimant buées, graisses et odeurs liés aux opérations de cuisson, la hotte revêt également un aspect décoratif. Au mur, en îlot ou sur le plan de travail, elle s’harmonise avec l’aménagement et répond à la situation et à l’usage escompté. Il y en a ainsi pour tous les goûts et tous les styles.
Palette de modèles
La hotte simple à visière, de type casquette, accrochée au mur sous un élément de cuisine, est surtout un achat premier prix. Sa capacité d’aspiration restant limitée, elle est réservée aux petits espaces.
Plus actuelle, de puissance moyenne, la hotte tiroir télescopique s’encastre dans un meuble haut : lorsqu’elle n’est pas en action, seul le bandeau reste visible. Le groupe filtrant, lui, s’insère traditionnellement dans une fausse cheminée maçonnée mais on préfère aujourd’hui le loger dans un meuble. C’est un appareil qui permet de choisir la puissance d’aspiration nécessaire et qui demeure attractif par son prix.
Plus décorative, la hotte murale ou centrale est fixée au plafond. Coordonnée avec le four et la table de cuisson, elle se décline dans de nombreuses possibilités de formes, de couleurs et de matériaux. Grâce à une large surface de captation – 60 à 90 cm en moyenne – elle se révèle très performante. En version îlot dans les cuisines ouvertes, elle offre une grande liberté d’agencement.
La hotte façon lustre fait oublier sa fonction utilitaire, mettant en avant son aspect esthétique. Objet de décoration à part entière, elle apporte en outre un bon éclairage d’ambiance.
Avant-gardiste et minimaliste, quasi invisible, la hotte intégrée dans le plan de travail, placée derrière ou à côté de la table de cuisson, a l’avantage de libérer l’espace visuel. Télescopique, elle sort et monte à une hauteur de 40 cm le long du plan de travail pour aspirer les buées latéralement avant qu’elles ne se répandent dans la pièce. Adaptée aux décors épurés et aux îlots de cuisson, notamment avec induction, elle ne convient pas aux tables de cuisson à gaz. Cependant, il faut veiller à ce que le foyer ne soit pas trop éloigné de la hotte sans quoi les vapeurs ne seront pas aspirées.
La hotte de plafond, quant à elle, se place à 1,20 m au-dessus du plan de cuisson et offre de puissantes capacités d’aspiration, convenant ainsi parfaitement aux grandes pièces. Selon les modèles, elle s’installe dans un caisson, un faux plafond additionnel ou se pose directement au moyen de fixations.
Efficacité et performances
Quelle que soit la hotte choisie, elle doit couvrir entièrement la surface de cuisson. La plupart des modèles sont conçus pour fonctionner en mode évacuation ou en mode recyclage sans raccordement extérieur. Dans le premier cas, les odeurs et l’humidité sont envoyées vers l’extérieur du logement via un conduit et les fumées sont filtrées. Dans le second cas, qui agit alors en circuit fermé, il faudra ajouter un filtre à charbon actif anti-odeurs. Néanmoins la hotte perd alors 30 % de sa puissance d’aspiration. Avec des filtres à base de charbon actif, à traitement catalytique ou insérés dans un tissage, la perte est limitée de 8 à 11 %.
Pour bien jouer son rôle, une hotte doit pouvoir renouveler 12 fois le volume d’air de la pièce en une heure. Pour une cuisine de 10 m2 avec 2,50 m de plafond, soit 25 m3, il suffit de multiplier cette valeur par 12 pour connaître la puissance nécessaire. Ce nombre doit être légèrement augmenté si l’appareil est utilisé en mode recyclage. Même en mode évacuation, il est préférable de choisir un débit supérieur. Il n’est cependant pas nécessaire de faire fonctionner la hotte à puissance maximale, ce qui en limitera par ailleurs le niveau sonore.
Sur certains modèles, le système d’aspiration n’agit pas au centre de la hotte mais sur les côtés. Cette technologie crée une sorte de rideau d’air autour de la table de cuisson. Revers de la médaille : les graisses ont tendance à se déposer sur le capot central plutôt que sur le filtre. On perd en efficacité et l’appareil est souvent plus bruyant. La présence de plusieurs vitesses permet d’adapter le débit au volume des fumées. S’ajoute souvent un booster temporisé, qui permet de faire fonctionner la hotte quelques instants à très forte puissance, avant qu’elle ne revienne automatiquement à son niveau de réglage initial. Quant au niveau sonore, exprimé en décibels (dB), malgré de réels progrès, il reste le point noir de ces appareils.
Des modèles sont dotés d’un capteur activant la mise en marche de la hotte automatiquement, dès que des fumées sont détectées. La hotte adapte sa puissance d’aspiration en fonction de l’intensité des fumées émises puis s’arrête toute seule.
La hotte à aspiration périmétrale est dotée d’un dispositif très efficace, inspiré du matériel professionnel, qui crée un champ puissant à la périphérie de la hotte, empêchant ainsi les fumées de s’échapper. Ce système est particulièrement efficace.
Fonctions pratiques
Toute hotte se doit d’être efficace et en mesure d’éclairer suffisamment le plan de travail. Il est possible de prévoir en plus un éclairage d’ambiance, composé de mini-spots halogènes ou de diodes led. Options pratiques : le voyant de saturation des filtres et la télécommande. Pour obtenir un résultat optimal, il est conseillé de déclencher l’aspiration avant de commencer la cuisson. En fin de cuisson, la fonction arrêt différé ou temporisé prolonge l’aspiration de 10 à 15 minutes afin d’éliminer les résidus d’odeurs et de buées.
Accessoire indispensable au confort de vie dans la cuisine, l’achat d’une hotte est conditionné à la fois par des critères de puissance et d’efficacité mais également selon des choix d’ordre esthétique. Pour être utile et se faire plaisir en combinant efficacité, fonctionnalités et style !
Étiquette énergie
L’étiquette énergie est exigée depuis janvier 2015 pour les hottes de cuisine. L’information la plus importante qui figure sur cette étiquette est la classe énergétique, représentée par une échelle de A à G, assortie d’un dégradé de couleurs. A (vert) signifie que l’appareil est peu gourmand, G (rouge) qu’il consomme beaucoup d’électricité. Sont également déclinées la consommation annuelle d’énergie en kWh, la classe d’efficacité d’évacuation de la vapeur, la classe d’efficacité de filtration des graisses ainsi que la classe d’efficacité de l’éclairage. Élément important, le niveau sonore est exprimé en décibels. Ce critère peut être décisif, surtout dans le cas d’une installation dans une cuisine ouverte.