Allegretto est une nouvelle tentative de François Gremaud – après Phèdre !, Giselle… et Carmen. – de mettre ‘joyeusement’ une oeuvre en partage, cette fois-ci non plus un ouvrage scénique tiré du répertoire classique, mais un nanar cinématographique des années 70 qui tient tant de la série Z (selon la critique) que du chef-d’œuvre (selon… le papa de François). Jusqu’au vendredi 20 décembre 2024 au ThéâtredelaCité à Toulouse.
Seul en scène
François Gremaud – seul en scène – se propose de faire entendre l’Allegretto de la 7ème symphonie de Beethoven qu’il appelait, enfant, ‘la plus belle musique du monde’. Mais d’abord, afin de tenter de faire comprendre de quelle manière cette musique s’est littéralement inscrite en lui, il évoque le film dans lequel, à l’âge de 7 ans, il l’a entendue pour la première fois.
‘Mon ambition, dans ce spectacle, est de partager avec le public quelques notes de musique, et plus précisément celles de l’Allegretto – le second mouvement – de la 7e symphonie de Beethoven. Ainsi, plutôt que de – comme dans Phèdre !, Giselle… et Carmen. – défendre une œuvre considérée comme une pièce maîtresse de son genre, j’entends dans Allegretto rendre hommage non pas seulement à l’une des plus belles pièces musicales du répertoire classique, mais aussi à l’une des productions parmi les plus singulières, étonnantes et – j’ose l’adjectif puisqu’il est l’ambition première de ce spectacle – réjouissantes de la pop culture.’ François Gremaud
Accompagnement au piano, Nino Pavlenichvili