Jardinage en mode vert 

Préserver sa santé, agir pour la planète et dépenser moins… Ni une interrogation, ni un postulat fantaisiste, c’est possible en prenant soin de son jardin selon des procédés écologiques qui font très largement appel au bon sens !

Utiliser des engrais verts

Ils apportent les minéraux indispensables à la croissance des végétaux et ne sont pas faits pour être récoltés. Composés de plantes à croissance rapide, les engrais verts couvrent le sol de façon temporaire entre deux cultures. Ces plantes seront ensuite coupées, enfouies dans la terre pour nourrir le sol et fixer l’azote dans le sol. Elles permettent également de réduire la pousse de mauvaises herbes et d’aérer le sol, au travers de l’action de leurs racines. Les engrais verts se plantent après une culture, en début d’automne ou bien au printemps, avant les premières plantations.

Faites votre compost

Le compost – engrais d’origine naturelle, non polluant – relève d’un procédé naturel utilisant l’oxygène de l’air pour transformer les matières organiques en une substance ressemblant à de la terre, s’avérant être une alimentation de choix pour les végétaux. Il s’agit donc de recycler les déchets verts en les entassant afin qu’ils se décomposent. Dans un endroit ombragé, utiliser un composteur ou construire un bac avec des planches de bois, en veillant à laisser le fond en contact avec le sol afin que les vers puissent passer librement de la terre à l’intérieur du bac de compostage. Prévoir plusieurs compartiments pour permettre une fermentation plus aisée. Le temps de compostage va de 3 à 6 mois au printemps et de 6 à 9 mois en automne. Eviter cependant de composter les plantes malades comme les bois exotiques.

Choix de semences

Certaines semences sont à privilégier, sont commercialisées et utilisables en mélanges tout prêts de plusieurs espèces. Des plantes telles que le trèfle, la luzerne, le sarrasin, le colza, la moutarde ou encore la phacélie sont bénéfiques pour le jardin. La moutarde possède ainsi une action insecticide naturelle. La phacélie, semée en automne, fixe les nitrates et permet de couvrir le sol durant tout l’hiver.

Opter pour les désherbants naturels

Alternative aux pesticides d’origine chimique, les désherbants naturels aident les plantes à résister aux attaques de parasites, tout en respectant l’équilibre écologique. Les procédés naturels suivants, utilisés depuis fort longtemps, constituent de véritables potions magiques pour le jardin. La bouillie bordelaise – mélange de sulfate de cuivre et de chaux – agit efficacement sur les fruits pour prévenir le mildiou. Le purin d’ortie, une fois filtré, est à pulvériser sur les mauvaises herbes. Egalement, une décoction à base de savon noir, pulvérisée sur les feuilles des végétaux, agit parfaitement contre les pucerons, les araignées rouges et certaines espèces de cochenilles. La décoction de prêle est reconnue pour son action antifongique. Quant au jus de cuisson des pommes de terre, une fois refroidi, il s’avère être un désherbant naturel efficace.

Question d’arrosage

L’eau de pluie récupérée produit le meilleur des arrosages ! Exempte de chlore et de fluor, à faible teneur en sels minéraux et en calcaire, elle se caractérise par sa douceur et évite aux végétaux de s’étioler. Stockée, elle sera toujours à bonne température et évitera aux plantes de subir un choc thermique.
Au moment d’arroser, il est important de prendre en compte quelques principes. Au printemps, arroser le matin tôt et préférer la nuit tombante en été pour limiter l’évaporation. Les jets puissants qui durcissent la terre, risquent de déraciner les plantes et font perdre beaucoup d’eau, sont à proscrire. Il est primordial d’arroser doucement en laissant l’eau pénétrer lentement dans le sol. Arroser plus longtemps et moins souvent. La plante devra chercher l’eau en profondeur et résistera mieux à la sécheresse. Du reste, un arrosage excessif n’est pas recommandé puisqu’il favorise la prolifération de champignons et de maladies comme l’oïdium. Un système de goutte à goutte permet à l’eau d’être drainée au pied du végétal, lui évitant de s’évaporer et de ruisseler.

Sources : www.monjardinenpermaculture.fr 

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