Lait, farine, graines, huile… Le soja a su progressivement conquérir nos assiettes. En Europe, plus de 30% de la population de plus de 15 ans consomme des aliments à base de soja en raison des multiples bienfaits que procure la petite graine. Autrefois considérées comme diététiques, les recettes au soja sont aujourd’hui plus répandues et font partie de la consommation ordinaire. Source d’oligo-éléments, de vitamines et de fibres, le soja permet d’équilibrer l’alimentation.
Bienfaits à long terme
Le soja est une légumineuse qui contient environ 40% de protéines. Sa composition se rapproche de celles de la viande et des produits laitiers et il n’est pas surprenant que ce végétal devienne une véritable alternative pour les personnes souhaitant consommer moins de viande. Le soja ne contient toutefois pas la même teneur en fer que la viande. Il est recommandé de l’inclure dans une alimentation variée et équilibrée.
Les graisses de soja, majoritairement insaturées, fournissent les acides gras essentiels que le corps ne peut produire par lui-même. Ces acides gras participent notamment à la structure des cellules nerveuses. Le soja ne contient pas de cholestérol et se prête à toutes les associations culinaires. Il possède également un faible index glycémique, ce qui en fait un aliment tout indiqué en cas d’obésité, d’hypertension ou de diabète.
Aliment santé
Si le soja est un allié de taille contre le mauvais cholestérol, il l’est aussi au regard de la santé féminine. Le soja contient des isoflavones appelés aussi phyto-oestrogènes. Cette spécificité fait du soja un aliment particulièrement intéressant pour les femmes ménopausées. Sa consommation permet d’apaiser les bouffées de chaleur et de limiter la déminéralisation osseuse. Les isoflavones joueraient possiblement un rôle dans la lutte contre le processus cancéreux, en limitant la division cellulaire.
À savoir : les produits végétaux à base de soja ne sont pas des produits laitiers au sens du droit européen. Dans un arrêt du 14 juin 2017, la Cour de justice de l’Union Européenne (affaire C-422/16) a d’ailleurs interdit l’utilisation d’appellations réservées aux produits laitiers (lait de soja, beurre de tofu, fromage du tofu…) pour des produits purement végétaux, y compris si ces dénominations sont complétées par des mentions explicatives ou descriptives indiquant l’origine végétale du produit en question.